Phobie des serpents

La thérapie par l’hypnose peut vous accompagner à dépasser et surmonter votre phobie des serpents

La peur des serpents est nommée l’ophiophobie. Elle provoque des troubles psychiques et anxieux, handicapants au quotidien.

Lors de mes consultations, quelques personnes sont venues me voir pour traiter leur phobie des serpents. J’ai pu constater au fil des séances que la phobie spécifique, de manière générale, est une peur irraisonnée que l’inconscient a choisi pour se défendre face à quelque chose de plus ancré.

Dans la phobie des serpents, plusieurs facteurs peuvent entrer en compte :

  • Un héritage : un de mes parents ou les deux parents ont la phobie des serpents et me l’ont transmis inconsciemment.
  • Un traumatisme : J’ai été confronté à un moment donné dans mon enfance à un ou plusieurs serpents et j’ai eu peur ou j’ai subi une morsure.
  • Une peur inexpliquée « culturelle » : Je suis le seul dans ma famille à avoir peur des serpents, sans jamais avoir vécu de traumatisme. Cependant, les médias, les films, les livres véhiculant une image négative du serpent peuvent avoir un impact sur l’inconscient collectif.

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Peur des serpents : L’héritage

La phobie des serpents peut venir d’un héritage inconscient et involontaire transmis par nos parents ou un de nos parents. Si la mère ou le père de l’individu a peur des serpents, il a très bien pu le transmettre inconsciemment à son enfant. La peur est la réponse immédiate de l’être humain à un danger présent. A une dose appropriée, elle améliore les performances et nous protège. Mais, en excès, elle se transforme en phobie. Si un enfant a vu un de ses parents avoir peur en excès, son inconscient lui a fait comprendre qu’il est également en danger et par mimétisme il va reproduire cette peur.

Les réactions physiques et comportementales en présence d’un serpent

En présence ou à la vue d’un serpent, des réactions physiques ou comportementales incontrôlable et parfois absurde peuvent se mettre en place. Parmis les réactions physiques, on retrouve :

  • Des palpitations
  • De la tachycardie
  • La respiration qui s’accélère
  • Des sueurs
  • Des maux de ventre
  • Une boule d’angoisse dans la gorge ou au niveau du thorax (plexus solaire)
  • Des vertiges
  • Des nausées

Au-delà des maux physiques, il peut y avoir des comportements irraisonnés comme des cris, des pleurs, une fuite, des crises d’hystérie, d’autant plus accentuée si le serpent s’approche de l’individu.

 

Peur des serpents : Les origines du mal….être !

Les serpents ont une mauvaise réputation, surtout en occident et ce, depuis des millénaires. Craints et diabolisés, ils font encore aujourd’hui l’objet d’une répugnance injustifiée dans l’inconscient collectif. Mais pourquoi ?

La faute à notre héritage judéo-chrétien”, répond Françoise Serre-Collet, herpétologue, chargée de médiation scientifique au Museum national d’Histoire naturelle. En Asie ou en Afrique les serpents ne sont pas craints mais vénérés ! En occident, dans la religion judéo-chrétienne et la Bible, le serpent symbolise l’animal tentateur qui a poussé Eve a goûter au fruit défendu de l’arbre de la connaissance. Il est le symbole du mal, de Satan, l’auteur de la perte du paradis originel et l’immortalité.

 

Les serpents ne laissent personne indifférent : ils rampent, ils sont silencieux, sortent la langue, peuvent tuer. Ils sont également présents dans toutes les mythologies.
“Qu’on le veuille ou non, il y a cet inconscient collectif hérité de la Bible, qui a généré énormément de rumeurs, d’idées fausses et de légendes négatives autour des serpents.” dit Françoise Serre-Collet

En 2016, une étude a été menée en France par des chercheurs du CNRS auprès de plus de mille enfants auxquels ils ont montré diverses photos d’animaux. Ils en ont conclu que ce n’était pas tant le serpent en lui-même qui les effrayait mais leur physionomie : tête en forme de triangle, les écailles, la langue fourchue, yeux bridés…Certaines études affirment la nature innée de la peur des serpents, d’autres soutiennent son caractère acquis. Le débat reste entier aujourd’hui.

La peur inscrite dans la mémoire génétique

Une expérience menée par des chercheurs issus de l’Institut Max Planck de Leipzig et publiée le 18 octobre 2017 dans la revue « Frontiers in Psychology » semble confirmer la thèse selon laquelle cette peur est inscrite dans notre mémoire génétique.

“Ces chercheurs ont montré à des bébés âgés de 6 mois alternativement des photos de serpents et ensuite des photos de poissons. Ils ont mesuré grâce à des capteurs optiques infrarouge la dilatation des pupilles de ces nourrissons. La dilatation de la pupille est le signe d’un grand stress chez l’être humain. C’est une réaction automatique. Un bébé de 6 mois n’a pas encore été contaminé par les peurs des adultes, il est comme une page blanche. A la vue des photos de serpents, les pupilles se sont considérablement dilatées. Cette dilatation cessait systématiquement à la vue des photos de poisson et ainsi de suite. Cette expérience démontre de façon flagrante que l’être humain a une peur instinctive des serpents. Ces animaux étant estampillés comme dangereux par notre cerveau. Nous pouvons donc en déduire que le dégoût, la répulsion et le mouvement de fuite est totalement normal.” écrit Valérie Sengler, psychanalyste.

Peur des serpents : Le traumatisme

Les morsures de serpents sont douloureuses et selon l’espèce peuvent tuer un humain avec leur venin. La peur est donc fondée mais l’aspect traumatique peut apparaître suite à une mauvaise expérience avec un serpent dans l’enfance ou même adulte. La personne s’est sentie alors attaquée sans moyen de défense. Elle peut soit avoir vécu l’événement et en être l’acteur, soit avoir vu l’événement et en être spectateur. Il se peut également qu’une personne qui a la phobie des serpents n’ait jamais été en contact avec ce reptile. Ce qui peut provoquer l’angoisse est d’être en présence d’un serpent ou tout autre rampant, reptiles susceptible de mordre, piquer ou être dangereux.

Est-ce que l’hypnose peut m’aider à vaincre mon ophiophobie ?

La réponse est simple : Oui vous pouvez !

Quel que soit le degré de votre phobie, l’hypnose peut vous délivrer de votre phobie des serpents ou autres reptiles. Parfois, une seule séance suffit. J’ai pu constater de très bons résultats en une ou deux séances pour la phobie des serpents. Le nombre de séances peut varier en fonction du degré de l’expérience traumatisante ou de la peur (se faire mordre par ex) mais encore une fois, rien n’est défini car chaque personne est unique et réagit de manière différente à la transe hypnotique.

 

Pendant les séances, notre échange en amont va permettre de déterminer la source de cette phobie. Quand et comment elle est apparue, est-ce un héritage familial ou une transmission inconsciente des parents ? La phobie est-elle apparue suite à une expérience traumatisante avec un serpent…? En fonction de votre vécu, je vais déterminer le protocole hypnotique le plus approprié pour vous libérer de cette phobie.

L’hypnothérapie à visée de bien-être est une pratique d’accompagnement au mieux être et au bien-être. Elle est complémentaire de la médecine conventionnelle et ne remplace en aucun cas une consultation médicale.

Si vous présentez des signes d’altération de votre fonctionnement physiologique ou psychiques, consultez préalablement votre médecin afin de ne pas retarder une prise en charge médicale éventuellement nécessaire

Questions fréquentes

Est-ce que tout le monde peut être hypnotisé ? Suis-je réceptif ?

Oui, tout le monde peut être hypnotisé puisque l’état de transe est un état naturel. 

Seules les personnes atteintes de psychoses, troubles mentaux sévères et chroniques et également les femmes enceintes ne peuvent pas être prises en charge. 

Cependant, nous pouvons soulager certains maux physiques et peurs liées à l’accouchement pour les femmes enceintes. 

Beaucoup de personnes ont vu ou assisté à de l’hypnose de spectacle. Les effets de l’hypnose sont spectaculaires car c’est du show. Les transes hypnotiques que vous voyez pendant ces spectacles d’hypnose sont vécues par seulement 10% de la population. Ces personnes sont soigneusement sélectionnées par l’hypnotiseur pour que son show soit spectaculaire ! 90% des personnes vivent des transes hypnotiques plus ou moins profondes suivant sa nature. Quelque soit la profondeur de la transe, elle n’influe pas sur le résultat thérapeutique. 

L’hypnose est-elle sans danger ?

Oui, l’hypnose est sans danger. L’hypnose est un état naturel. Il n’y a donc aucun risque. Vous pouvez, si vous le souhaitez arrêter la séance à tout moment. En tant que praticien, nous sommes également en mesure de poursuivre ou non la séance suite à l’interview en fonction de votre état psychique. 

Etes vous assuré pour exercer cette activité ?

Oui, bien sûr. Je bénéficie d’une assurance responsabilité civile professionnelle qui est obligatoire pour pouvoir exercer. 

Est-ce que je vais m’endormir pendant la séance d’hypnose ?

L’état d’hypnose n’est pas un état de sommeil. C’est plutôt un moment de relaxation où tous les muscles sont relâchés. Si vous dormez, vous ne pouvez pas entendre ce que je vous dit et ce que je vous demande de faire pour aller vers votre objectif de bien être. 

Et si cela ne fonctionne pas ?

L’hypnothérapeute n’est qu’un guide qui vous accompagne et vous montre la voie vers votre objectif de bien être. C’est vous, consultant(e), qui faites tout le travail de guérison. 

La thérapie par l’hypnose est une thérapie courte de 3 à 4 séances maximum. Inutile de persévérer si rien ne se passe au bout de la 4e séance, il arrive que nous ne soyons pas encore prêt à changer et avancer.

Y a t-il des effets secondaires potentiels suite à une séance ?

Les effets secondaires désagréables qui peuvent apparaitre suite à une séance d’hypnose sont : somnolence, maux de tête, nausées, ou une réaction émotionnelle désagréable déclenchée par un souvenir remontant à la conscience. Si vous êtes suejts à ces effets secondaires, parlez en à votre praticien.